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Negritude Magazine

Le marketing d’influence et son impact dans le succès des compagnies

Dernière mise à jour : 22 févr. 2022



Selon le journal du CM, «le marketing d’influence est l’ensemble des techniques qui tendent à user de la force de recommandation ou de prescription des influenceurs». Avec la pandémie et le développement du télétravail, le temps moyen passé sur les médias sociaux a quasi triplé. Pourtant, comment les entrepreneurs peuvent prendre parti des influenceurs ? Nous sommes allés voir Regine Coicou et Franc-Olivier, deux entrepreneurs noirs, qui nous parlent de l’usage des médias sociaux et surtout la création de contenu pour développer leurs entreprises.


Diana Ombe — Fondatrice de l’Agence Christelle et co-fondatrice de Négritude Magazine


«À ses débuts, le marketing d’influence ciblait principalement les membres actifs d’une communauté ou provenant des forums. On travaillait également avec les blogueurs influenceurs avant même que les réseaux sociaux ne prennent le dessus en communication digitale», explique le Journal du CM.


Au fil des années, les médias sociaux ont commencé par prendre une part plus importante du marché numérique. Avec cette expansion fulgurante et le temps d’attention de plus en plus grandissant sur ces plateformes, les créateurs de contenus ou les influenceurs, sont devenus des employés à part entière des plateformes.


« On découvre chez les influenceurs, un monde de vedettes et de starification où l’audience massive joue un rôle parfois décisif pour les marques. Le but étant qu’elles obtiennent une forte viralité dans leurs campagnes… et par extension une hausse importante de leurs ventes », ajoute le Journal CM.


Franc-Olivier Yelite, créateur et concepteur en chef à Francorama



Pour Franc-Olivier Yelite, créateur et concepteur en chef à Francorama, les médias sociaux ont été pour lui un moyen de présenter son processus créatif à ses clients. Avec la pandémie, il a décidé «d’apporter son studio à sa clientèle cible», en documentant son travail sur une base régulière.


« La création de contenu à ma surprise à attirer plus de clients. De manière générale, les personnes qui achètent, mes œuvres sont habituées à voir le résultat final. En montrant tout le processus, je montre aux potentiels acheteurs que c’est un produit qui dépasse les frontières du temps. Lorsque mes clients ont vu cela, ils ont décidé de faire plus affaire avec moi et même d’opter pour des partenariats pour illustrer leurs entreprises », éclaircit-il.



Regine Coicou, Coach de vie



De son côté, Regine Coicou ne se considère pas comme une influenceuse. Malgré ses

100 000 abonné(e)s sur tik tok et plus de 3000 sur Instagram, cette coach de vie préfère dire qu’elle utilise ces plateformes, pour rester en contact avec son audience.


« C’est un moyen de rester en contact avant d’être un moyen de faire du marketing. En se sens, je suis très libre dans mes réseaux sociaux. Je ne poste donc pas par obligation ou pour aller chercher des abonné(e)s. Je prends vraiment plaisir à utiliser les différentes plateformes », déclare-t-elle.


Une gestion de partenariat organique


Pour le fondateur de Francorama, la gestion des partenariats avec les entreprises doit se faire de manière organique avant tout.


«L’inspiration ne vient pas de manière automatique [lorsque l’on est dans une industrie créative]. Il faut vraiment laisser les idées grandir. Je fais savoir à mes clients que la qualité de mes services ne peut pas être contraint par un échéancier trop rigide. Cette ouverture sécurise le client et lui permet d’arriver avec son bagage. Cela permet d’avoir une conversation d’égal», explique-t-il.


Pour lui, avoir une conversation franche et égalitaire permet à l’entreprise et à l’influenceur de répondre à leurs attentes respectives.


«Il faut célébrer les valeurs que les deux entreprises partagent entre elles. Souvent, l’amélioration de nos images de marque est souvent le fruit des conversations franches, justes et bénéfiques entre chacunes des parties», insiste-t-il.


Contrairement à Franc-Olivier Yellite, Regine Coicou n’a pas basé son succès sur la collaboration avec les autres influenceurs ou marques sur le marché.


Selon elle, il est important de miser sur du contenu authentique. Si une entreprise ou un autre influenceur veut faire une collaboration, elle se donne le droit d’analyser la proposition pour voir si cela correspond avec ces besoins. À ce jour, elle a toujours poliment décliné.


«Je n’ai pas un objectif prédéfini. Je sais que je vais réussir, mais je n’utilise pas mes médias sociaux de manière stratégique ou calculé. Si un influenceur me découvre, se sent motiver par mon travail et veut collaborer avec moi, c’est différent. Pourtant, je ne vais pas chercher à collaborer avec quelqu’un pour avoir plus de visibilité», précise-t-elle.


Quelques conseils


À travers ces entrepreneurs, on se rend compte que le marketing d’influence ne fait pas l’unanimité. Même si pour certains c’est un bon moyen d'avoir une conversation franche en vue d’accroître la visibilité, pour d’autres, les médias sociaux devraient être organique et une source de plaisir.


Néanmoins, de ces deux visions, on peut sortir quelques astuces pour vous aider dans le développement de votre stratégie de marketing de contenu.


1. Authenticité et patience

Vous devez être authentique dans le message que vous passez. Dans le processus de sélection de l’influenceur ou de l’entreprise avec qui vous devez collaborer, assurez-vous que ces derniers sont honnêtes envers leur audience et leurs produits.


Les gens haïssent la vente et si votre message est trop commercial, votre clientèle cible le saura et ne sera pas réceptive à la campagne que vous proposez.

Il faut aussi faire preuve de patience. Rome ne s’est pas fait en un jour et il est primordial que la campagne ne soit pas précipitée.


2. Miser sur la qualité et non la notoriété

Les entreprises ont tendance à sélectionner les influenceurs qui ont le plus grand nombre d’abonnés. Or, le taux de conversions et le public cible de cette personne devraient être vos priorités.


Une influenceuse beauté est très peu utile à une entreprise de rénovation. Pourtant, une influenceuse lifestyle est plus intéressante, car elle aura tendance à mettre du contenu lié à sa maison.


Même si l’influenceuse beauté a des statistiques plus élevées, son audience sera moins prompte à utiliser vos services contrairement à l’autre. Ces derniers cherchent déjà des entreprises comme la vôtre pour rénover leur maison et/ou appartement.


3. Favoriser les échanges

Même si vous rémunérez les influenceurs pour leurs services, ces deniers connaissent le mieux leur audience et leurs habitudes consommation. Communiquez avec eux pour avoir une campagne qui correspond à chacune de vos attentes.

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